Sortie du samedi 13 mai 2017 au marais de Grée (Ancenis) et en bord de Loire.
Temps agréable à passages nuageux.
Luminosité correcte à moyenne distance, assez mauvaise dans les lointains.
Rendez-vous à l’observatoire du marais de Grée à 9h30.
Sept participants.
Une quarantaine d’espèces notées.
Les lève-tôt ont le bonheur d’être accueillis par la tourterelle des bois qui roucoule au-dessus de leur tête et par le chant du rossignol. L’essentiel du marais est à sec, mais quelques flaques sont restées en eau dans la partie nord-ouest de la dépression que nous allons prospecter ce matin.
L’avifaune y est variée et abondante, dominée par les cygnes tuberculés dont certains couvent. Grands cormorans, grandes aigrettes et tadornes animent les lointains tandis que des gardeboeufs chassent sous l’observatoire.
La tourterelle des bois perchée au-dessus du parking de l’observatoire du marais de Grée. Jean-Jacques Guillou
Avant d’être chassé par les vanneaux nicheurs, un busard des roseaux va et vient et fait s’envoler les canards. Ce sont surtout des colverts et quelques souchets. Plus loin un couple de sarcelles d’été barbote dans la végétation d’une mare, femelle modeste au bec bleuté, mâle au plumage riche de teintes délicates.
Inattendu, un couple d’œdicnèmes se promène sur un pré en pente.
La Loire en étiage laisse apparaître les premiers bancs de sable. La sterne naine s’y est déjà installée et couve devant la cale de la Chaussée tandis que les couples de petits gravelots semblent moins fixés.
Nous déjeunons au gué de l’île Kerguelen, avant d’avoir le bonheur de voir les dernières productions de Claude.
De retour au marais de Grée, le couple de sarcelles est toujours là. Les œdicnèmes sont aussi à la même place et Stan va être le témoin d’un comportement typique. Dérangé par le passage des vaches, l’un d’entre eux se fige en une posture d’intimidation, dressé ailes grandes ouvertes devant le mufle d’un bovin.
Résumé de Jean Jacques Guillou,
Monique Langlois et Brigitte Jaudou.